Festival de jazz: Soirée nostalgique, plus Renee Wilkin et Wallace Roney
Christophe Rodriguez
Vendredi, 7 juillet 2017 13:11
MISE à JOUR
Vendredi, 7 juillet 2017 13:15
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Nous nous serions crus au Lime Light hier soir. Les plus anciens se souviendront de cette mythique discothèque qui fit les beaux jours du Montréal Funkytown. Comme toujours, la salle Wilfrid-Pelletier presque remplie accueillait deux formations légendaires : Les Four Tops et les 0’Jays.
Disons-le tout de suite, les fondateurs sont partis aux cieux depuis longtemps, à l’exception d’Abdul « Duke » Fakir (81 ans) des Four Tops qui a ouvert la soirée avec ses deux complices. Soutenu par une puissante formation qui comprenait des musiciens montréalais (la bonne nouvelle), tout fonctionna relativement bien. Sans être une rencontre flamboyante, les gens dansaient et applaudissaient sur Mack The Knfie, My Girl, Take My Hand, puis se firent silencieux avec le My Way interprété par Duke Fakir. Un moment émouvant.
À cause d’un retard, nous avons dû écourter la séance O ‘Jays et ce fut bien malheureux. Pour en savoir plus, il faudra lire la chronique du collègue Philippe Rezzonico
Quand Renee Wilkin « allume » la foule
Ancienne finaliste de La Voix, la chanteuse Renee Wilkin présentait sur une scène extérieure : Soul 67. Son « nouveau-né » qui s’inspire directement du contenu musical des années 60 fit mouche. Pendant 20 minutes, avant que nous prenions la direction du Upstairs, la jeune chanteuse a montré de quelle voix elle se chauffait !
Appuyé par une formation scintillante digne des belles années Motown / Stax, son Up Tight (Stevie Wonder) fit mouche, tout comme Natural Woman. Voilà une vraie belle surprise qui collait parfaitement avec la température, enfin estivale.
Et Wallace Roney
Pour ceux et celles qui se plaignent encore de l’absence du jazz, il fallait être au concert du trompettiste Wallace Roney. Le dauphin de Miles Davis, qui est bien plus cela, soit dit en passant avait hier soir, la fibre des beaux jours. Même si je ne suis pas un adepte des sonorités sèches, exempt de vibrato, reconnaissons que Wallace Roney a du punch. Menant de main de maître une fine équipe, dont son brillant pianiste Oscar Williams, l’heure fut dévouée à un jazz d’aventures, oscillant entre le hard-bop et le plus contemporain. Ça, c’est du jazz pur jus et du grand. Il sera là encore ce soir à 19 h et 21 h 45.
Et ce soir
À 19 h. À la Maison symphonique
Le classique avec les orchestres de Xavier Cugat
et Cab Calloway
À 20 h . À la Salle Ludger Duvernay
L’émouvant guitariste/chanteur/harmoniciste Harry Manx et le quatuor à cordes Esca.
À 22 h 30. Au Gésu
Lorraine Desmarais en trio revisite l’œuvre du pianiste Bill Evans
Whoooo