Voivod se classe dans le top 100

Art 8 July, 2017
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    Michel Langevin, Denis D’amour, Daniel Mongrain et Dominique Laroche, de la formation Voivod, livreront leur
    thrash métal progressif le 14 juillet, à 20 h, sur les plaines d’Abraham, en première partie de Metallica.

    Yves Leclerc

    Samedi, 8 juillet 2017 06:00

    MISE à JOUR
    Samedi, 8 juillet 2017 06:00

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    Les bonnes nouvelles se succèdent pour Voivod. En plus d’avoir l’opportunité de se produire devant une foule monstrueuse le 14 juillet en première partie de Metallica, la formation québécoise vient d’apprendre que Dimension Hatröss fait partie du palmarès des 100 meilleurs albums métal de tous les temps selon le magazine Rolling Stone.

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    Denis D’amour, Michel Langevin, Dominique Laroche et Daniel Mongrain étaient à l’aéroport d’Amsterdam, en attente de leur vol de retour vers Montréal, lorsqu’ils ont appris la nouvelle.

    Enregistré à Berlin, en décembre 1987 et en janvier 1988, le quatrième album studio de Voivod se classe au 78e rang de ce palmarès dominé par les albums Paranoid (Black Sabbath), Master of Puppets (Metallica), British Steel (Judas Priest), The Number of the Beast (Iron Maiden) et le premier Black Sabbath.

    « Il s’agit d’une belle marque de reconnaissance. Rolling Stone nous aime beaucoup et ça fait quelques fois qu’on se retrouve dans leurs top 10, top 25 et autres, mais cette place, dans le top 100 des meilleurs albums métal, c’est assez spécial. Nous en sommes honorés », a lancé le batteur Michel Langevin, lors d’un entretien.

    DÉBAT PARMI LES FANS

    Le musicien avoue être embêté lorsqu’on lui demande si Dimension Hatröss est le meilleur album de Voivod.

    « Il y a un débat parmi les fans de Voivod entre Dimension Hatröss et Nothingface. Dimension Hatröss, selon plusieurs, est notre sommet en termes d’album concept. On a travaillé énormément sur ce disque. Chaque chanson était un chapitre d’une histoire, il y avait des interludes et des thèmes musicaux associés à chacun des personnages. Nothingface, avec la reprise d’Astronomy Domine, de Pink Floyd, est celui qui s’est le plus vendu », a-t-il dit.

    « Dimension Hatröss, poursuit-il, nous a propulsés vers l’avant. Il a attiré l’attention des grandes compagnies de disques et c’est ce qui nous a amenés à signer un contrat avec l’étiquette MCA. »

    LE MUR

    Le studio MusicLab, où le groupe avait aussi enregistré le disque Killing Technology, était situé près du mur de Berlin.

    « On était curieux. On essayait d’aller de l’autre côté, mais on ne pouvait pas. On nous avait dit qu’on avait l’air trop funny », a-t-il laissé tomber en riant.

    Michel Langevin explique que la formation n’avait pas conscience, à ce moment-là, de faire un album qui serait marquant.

    « On savait qu’on faisait une ­musique un peu différente de la scène thrash métal en général. Nous l’avions ­accepté et nous voulions continuer d’expérimenter sans chercher à s’adapter à ce qui était populaire dans le métal. On ne faisait que composer et enregistrer la musique qu’on voulait jouer », a-t-il mentionné.